Population : 1724 habitants
Superficie : 52,3 Km2
Téléphone : 03 23 55 50 58
Permanence : Les lundis, mardis, jeudis et vendredi de 8h30 à 12h00.
Le mercredi de 8h30 à 12h00 et de 14h00 à 17h30.
Présentation du village :
Située au nord du territoire en bordure de la rivière Aisne, Vic-sur-Aisne est surtout connu aujourd’hui pour son château aux multiples remaniements et son imposant donjon médiéval qui surplombe la place. Un premier camp fortifié fut installé par les romains sur la butte qui domine la rivière afin de protéger la voie romaine. Une borne milliaire est toujours visible devant le donjon. Construit en bois à l’origine, et entouré de fossés, il arrêta les Normands qui venaient de ravager Compiègne.
La terre fut cédée par la grande Berthe, soeur de Charlemagne, à l’abbaye Saint-Médard de Soissons. Ce fut alors une place fortifiée entourée de fossés mais surtout un grenier à blé qui, avec le port, contribua à l’essor économique de la région.
En 1266, le prieuré de Vic, dirigé par le prieur Gauthier de Coincy, accueillit les reliques de Sainte-Léocade. Suite à un miracle, le lieu devint un centre de pèlerinage très important pour toute la région avec de nombreux commerces et hôtels. Gauthier chanta les louanges de la sainte dans de longs poèmes.
Après les guerres de religions en 1567, l’abbé Hottman transforma le corps de logis adossé au donjon pour en faire une belle demeure habitable par les abbés de Saint-Médard. L’abbé de Pomponne améliora considérablement le château mais aussi les rues, les ponts et la place. À la révolution, le château fut vendu comme bien national à Jean-Baptiste Clouet, grand bourgeois, qui le transforma.
Pendant la première guerre mondiale, le vicomte de Reiset, propriétaire, accueillit la population pendant les bombardements. Le château fut transformé en hôpital et en État-Major. Au cours de ces quatre années, à deux pas du front, il subit de nombreux bombardements surtout lors de l’offensive de juillet 1918.
Aujourd’hui restauré, il offre son donjon et son corps de logis aux visiteurs curieux de le découvrir. Ils peuvent admirer également l’architecture des maisons typiques du Soissonnais avec leurs pignons à redents ou « pas de moineaux ».